Les Villenfagne
670 ans d’histoire familiale. Alors que jusqu’à présent toutes les généalogies ne remontaient pas au-delà du xve siècle, les recherches entreprises permettent de situer l’origine de la famille vers 1350 en région dinantaise. Le premier ancêtre connu est Gérard de Villenfagne, vivant en 1380, donc né bien avant. Son petit-fils Gérard, propriétaire d’une fonderie en Chienrue à Bouvignes, se marie trois fois et, parmi ses enfants, Pierre (Piètre), auteur des Villenfagne bouvignois, et Jehan (Jehenin), auteur des Villenfagne dinan-tais et ancêtre de l’actuelle famille.
Les Villenfagne bouvignois sont aujourd’hui éteints et c’est dans cette branche qu’est possédée la première seigneurie
de la famille, celle de Villers-le-Hestre (Villers-lez-Heest) dès 1489.
La branche dinantaise descend de Jehan (Jehenin) dit de Fossé, reçu bourgeois de la ville en 1463 – 1464. Son fils Henri Ier de Villenfagne, mède (médecin), est mortellement blessé fin décembre 1500. Henri II, fils d’Henri Ier, est marchand à Dinant et bourgmestre de la ville.
En 1554 après le sac de Dinant, Jean de Villenfagne, bourgmestre de Dinant et époux de Jeanne Tabollet, est emmené prisonnier par les Français mais s’échappe d’une tente à Cambrai, déguisé en femme. Parmi ses enfants citons Henri, auteur de la branche éteinte des seigneurs d’Hot-tomont, et Jean qui achète Sorinnes.
La seigneurie de Sorinnes est donc acquise en 1599 par Jean de Villenfagne († 1609). Son arrière-petit-fils, Gilles-Lambert (1674 – 1756), acquiert la seigneurie de Vogelsanck et la cède à Jean-Ignace de Villenfagne.
En 1709, Noël de Villenfagne (1661 – 1744) est nommé gouverneur de Sospel. Il est inhumé dans l’église de Sorinnes qui conserve sa pierre tombale armoriée. Parmi ses enfants Jean-Ignace est l’auteur des quatre branches subsistantes de la famille.
Jean-Ignace de Villenfagne (1716 – 1789) devient à la fin
de sa vie, en 1785, baron du Saint-Empire. Il est seigneur entre autres de Sorinnes, Vogelsanck et Loën. De son épouse, Marie-Louise de Libert de Flémalle, dame d’Ingihoul, naissent vingt enfants – dix garçons et dix filles. Quatre de
ses fils sont à l’origine des quatre branches familiales : Noël-Hilarion, historien liégeois, auteur des Villenfagne d’Ingihoul, Léopold des Villenfagne de Sorinnes, Dieudonné-Philibert des Villenfagne de Loën et Louis-Ignace des Villenfagne de Vogelsanck.
Aux xixe et xxe siècles, mentionnons Louis (1791 – 1873) garde d’honneur sous l’Empire, Jean-Victor (1878 – 1951) ambassadeur, Jacques (1904 – 1991) héros de la Seconde Guerre mondiale, Alfred (1899 – 1976) commissaire de district au Congo belge, Roger (1901 – 1988) auteur de la branche canadienne, Henri (1916 – 2015) fondateur du circuit de Zolder, Robert (1920 – 2015) propriétaire de la citadelle de Dinant, et Léon (1921 – 2006) humanitaire et pilote de ligne.
Enfin, la famille Villenfagne a aussi compté une branche à Givet, issue de Thierry de Villenfagne, fils de Jehenin, cité plus haut. Elle s’est éteinte à Givet en 1936 sous le nom Fagne.
Liste non exhaustive des familles alliées
Andigné (d’), Aspremont Lynden (d’), Bazia, Beauffort (de), Bellefroid (de), Benoist, Bex de Freloux (de), Bien (De), Biolley (de), Bluck, Bodson, Bonhome (de), Bourbon, Bourgeois, Brogniez (de), Broich (de), Brouchoven de Bergeyck (de), Broux (de), Brown, Bryssinck, Budd, Cady Roustand de Navacelle, Chastel de la Howarderie (du), Christyn de Ribaucourt, Cimpaye, Comblen, Cornet d’Elzius, Couturier de Flotte, Crombrugghe de Looringhe (de), Danze, David, Defroidmont, Degive, Dhanis, Diericx, Docquier, Dodinval, Donnay de Casteau, Donnea (de), Doorslaer de ten Rien, Drion du Chapois, Dumont de Chassart, Eecken (van der), Eggermont, Fabribeckers de Cortils de Grâce, Faille d’Huysse (della), Faille d’Huysse van den Hecke de Lembeke (della), Fallon, Fevere de Ten Hove (Le), Fèvre d’Ormesson (Le), Foestraets (de), Fontignie, Gallaz, Germain, Ghellinck d’Elseghem Vaernewyck (de), Gilsoul, Godin, Goethals, Goffinet, Grady (de), Grand (Le), Haan (de), Habsbourg-Lorraine (de), Halleux, Halloy, Hardy de Beaulieu (le), Hawkins, Henry, Hodjeff, Hominiuk, Hoobrouck de ten Hulle (van), Houtart, Hove d’Ertsenryck (van den), Huskin, Ista, Istasse, Jamotton, Jolly, Kint de Roodenbeke (t’), Lannoy (de), Laveleye (de), Law de Lauriston Boubers, Lecrenier, Legault, Lho-neux (de), Libert de Flémalle (de), Lichtervelde (de), Liedekerke (de), Limpens, Looz-Corswarem (de), Louvrex, Maillart, Marchant et d’Ansembourg (de), Marmol (del), Massol de Rebetz, Maus de Rolley, Meeûs d’Argenteuil (de), Meeùs, Mehlen, Milon (de), Monseur, Montens d’Oosterwyck, Muraille, Nève de Mévergnies, Nieuwenhuys, Noizet, Nolet de Brauwere van Steeland, Nollet, Obee, Oldenhove de Guertehcin, Orjo (d’), Oultremont (d’), Parc Locmaria du Parc (du), Pelsser, Penninckx, Pierpont (de), Piret, Platiau, Potesta (de), Potter d’Indoye (de), Preston (de), Radzitzky d’Ostrowyck (de), Regout, Renardy, Renesse, Robaulx (de), Rospi-gliosi, Saelens, Saint Val, Sauvage Vercour (de), Schaetzen (de), Scheel (de), Selys Fanson (de), Stenbier (de), Stockhem (de), Stothers, Straten Waillet (van der), Tabashniuk, Tabolet, Tamison (de), Terwangne (de), Theunissen, Thibaut de Maisières, Thier (de), Udekem Gentinnes (d’), Ursel (d’), Valère, Vandenhoven, Verelst, Villegas de Clercamp (de), Vinck (de), Vingne (de le), Vuylsteke, Wasseige (de), Werve d’Immerseel (van de), Wilde d’Estmael (de), Williamson, Zeeb, Zuylen (van).
Un volume de 576 pages, 300 illustrations en couleur, tableaux généalogiques, index des noms de famille, format 19 x 24,5 cm, broché.