Héraldique en Belgique
Législation belge
- soit au Conseil d’héraldique et de vexillologie de la Communauté française de Belgique, c/o Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Administration générale de la Culture Service du Patrimoine culturel, à l’attention du greffier, Nathalie Demaret, Attachée, boulevard Léopold II, 44 (bureau 1B044), 1080 Bruxelles. Les documents concernant, le décret et les bases légales réglementaires sont télécharchables depuis le site Fédération Wallonie-Bruxelles ;
- soit au Vlaamse Heraldische Raad, c/o Vlaamse Overheid, Ruimte en Erfgoed, ter attentie van de secretaris, Jhr. Patrick van Waterschoot, Koning Albert II laan 19 bus 3, 1210 Brussel. Une brochure détaillant la procédure à suivre et les frais afférents à un enregistrement, peut être obtenue gratuitement à la même adresse ou être téléchargée depuis le site Ruimte en Erfgoed, rubrique « heraldiek ».
Services proposés par l’Office
De 1974 à 2011, l’Office a enregistré près de 400 blasons anciens ou nouveaux dans la rubrique « Héraldique vivante » de sa revue Le Parchemin. Tous ces blasons sont consultables dans l’Armorial Héraldique vivante sur le présent site.
Rappel de certains principes
a. Reconnaissance d’armoiries anciennes
b. Création de blasons modernes
Si un chercheur n’a trouvé chez aucun de ses ancêtres l’usage d’armoiries, mais bien chez un homonyme non rattaché, surtout qu’il ne cède pas à la forte tentation de prendre tout ou partie de ce blason : s’il n’y a aucun déshonneur à porter un écu nouvellement créé, il y en a à faire usage d’un écu usurpé. Mieux vaut se composer un blason nouveau.
L’inspiration peut prendre sa source soit dans l’évocation du nom de famille, directement ou par un jeu de mots, composant un blason « parlant » c’est-à-dire reflétant le nom, soit dans le rappel des professions ou des rôles tenus par la famille, ou d’un haut fait de celle-ci. Le blason peut aussi être le reflet de la personnalité, un symbole de l’idéal de vie du demandeur et un ralliement pour ses descendants à l’instar des bannières d’autrefois.
Il vaut mieux éviter les pièces ou meubles trop répandus, tels que le chevron, le lion, la fleur de lis, l’aigle, et être original, sans verser cependant dans le mauvais goût. Il importe de ne pas oublier que l’on ne met jamais métal sur métal (or, ou jaune, et argent, ou blanc) ni émail sur émail (gueules, azur, sable et sinople, soit rouge, bleu, noir, vert); les fourrures (hermine et vair) peuvent se placer indifféremment.