Association Royale

Office Généalogique
et Héraldique
de Belgique

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Les Schetz : I, La maison de Grobbendonk – II, La maison d’Ursel

Auteur(s) : Comte Baudouin d’Ursel
Recueil(s) : LIV et LV
Année : 2004
Tome(s) : 2
Prix : 100 €
Disponible : Oui
OGHB :: Le recueil LIV-LV :: Les Schetz : I, La maison de Grobbendonk – II, La maison d’Ursel

Quelques auteurs se sont penchés naguère sur l’histoire des Schetz et des d’Ursel, notamment le comte Hippolyte d’Ursel, qui a publié à l’époque de la première guerre mondiale des Notes et documents concernant la famille d’Ursel. Quelle que puisse être la valeur de ces ouvrages, le comte Baudouin d’Ursel, qui s’est intéressé depuis longtemps à l’histoire de sa famille, a estimé qu’ils étaient insuffisants ou ne reflétaient que dans une faible mesure la réalité. Aussi s’est-il attaché à rechercher et à analyser, surtout dans le très riche fonds d’Ursel, à présent déposé aux Archives Générales du Royaume, tous les documents qui pouvaient éclairer et affiner l’histoire familiale. Ce fut un travail de longue haleine.

Il en a tiré une série de biographies, certaines d’ailleurs très étoffées, de ses ancêtres, venus d’Allemagne et établis aux Pays-Bas au XVe siècle.

Le véritable fondateur de la Maison, Érasme Schetz (vers 1480 – 1550), joua, dans le milieu très particulier des marchands anversois, un rôle de premier plan, c’était un entrepreneur dont les affaires s’étendaient bien au delà des frontières nationales puisqu’elles allaient jusqu’au Brésil.

Ces affaires prirent encore de l’extension sous ses fils, mais les troubles de la fin du siècle vinrent douloureusement mettre un terme aux activités commerciales des Schetz. Le seul à s’en tirer avec plusou moins de bonheur fut l’aîné, Gaspar Schetz (1514 – 1580), sire de Grobbendonk, qui, d’abord marchand de grande envergure, fut ensuite un officier du roi en devenant trésorier général des finances. Il joua, sous Marguerite de Parme, le duc d’Albe et don Juan, un rôle politique non négligeable.

De son mariage avec Catherine van Ursel, fille d’un grand bourgmestre d’Anvers, il eut notamment deux fils : l’aîné, Conrard (1553 – 1632), baron d’Hoboken en 1600, releva en 1617 le nom de sa mère. Époux de la fille du célèbre président Richardot, il fut l’ancêtre des comtes et ducs d’Ursel ; la lignée du cadet, Antoine (1560 – 1640), baron (1602) puis comte (1632) de Grobbendonk, officier valeureux et père et grand-père d’officiers, finit en la personne du comte Charles-Hubert (1652 – 1726), qui laissa son opulente fortune à son cousin, le premier duc (depuis 1717) Conrard-Albert d’Ursel (1665 – 1738) qui venait d’épouser la princesse Éléonore de Salm. La réunion en une seule main de tous les biens de la Maison fit de celle-ci, au XVIIIe siècle, une des plus puissantes des Pays-Bas méridionaux.

Le deuxième duc, Charles (1717 – 1775), feld-maréchal lieutenant, gouverneur militaire de Bruxelles et chevalier de la Toison d’or, épousa la princesse Éléonore de Lobkowicz. Une de leurs filles, Marie-Henriette, sera la femme du célèbre maréchal de Ferraris, tandis que leur fils, Wolfgang-Guillaume, troisième duc d’Ursel (1750 – 1804), officier comme son père, époux de la princesse Flore d’Arenberg, jouera un rôle considérable dans les événements connus sous le nom de Révolution brabançonne.

L’étude se termine avec la biographie de son fils, le quatrième duc, Charles-Joseph (1777 – 1860), ancêtre de tous les d’Ursel actuellement vivants. C’est à cet homme modéré, maire de Bruxelles sous Napoléon, ministre du roi Guillaume et enfin sénateur du nouveau royaume de Belgique, que revint la tâche ardue de s’adapter aux temps nouveaux, en apurant par des coupes sombres dans l’opulent patrimoine constitué au cours des siècles, la montagne de dettes que lui avaient laissée ses aïeux.

Deux volumes, soit au total 956 pages, plus de 160 illustrations dont 47 en couleur, plusieurs tableaux généalogiques, index des noms, format 19 x 24,5 cm, broché.

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