Association Royale

Office Généalogique
et Héraldique
de Belgique

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Les Borgnet, ces Mosans

Auteur(s) : M.-L. Bouvy Coupery de Saint-Georges
Recueil(s) : XLVII
Année : 1997
Tome(s) : 1
Prix : 40 €
Disponible : Oui
OGHB :: Le recueil XLVII :: Les Borgnet, ces Mosans

Le dix-neuvième siècle est un siècle bâtard, né d’une rupture violente avec celui des Lumières. Eliminant peu à peu les comportements traditionnels, il sera simultanément porteur d’un terreau privilégié où exploseront les progrès de la science et de la technique du siècle suivant. Il verra aussi le bouleversement des couches sociales et l’ascension de la bourgeoisie. Ces moments où tout se transforme sont propices aux gens entreprenants. C’est ce que comprirent les jeunes Borgnet. Ils quittèrent leur Ardenne natale, descendirent la Meuse et s’établirent en région wallonne, alors en pleine expansion.

Aîné des trois fils du couple Borgnet-Prévot, vivant au dix-huitième siècle, Pierre-Joseph sera le premier à quitter Fumay pour se fixer à Namur. Il sera suivi par son neveu, Charles-Louis, fils de son frère Louis-Basile, puis par le cadet Charles-Lambert. Les descendants de leur soeur Marie-Isidore se perpétueront aussi dans une postérité belge, les Wodon.

Pierre-Joseph mourut trop jeune pour pouvoir atteindre la réussite ; ses enfants s’en chargeront. Ses fils Adolphe et Jules seront des historiens renommés dont la carrière est retracée ici par le professeur J. Stiennon et Mme C. Douxchamps-Lefèvre. Ses filles épouseront des hommes de qualité d’où proviendront les branches Brabant, Dupont, Nypels et Demanet. Le seul fils d’Adolphe n’ayant pas d’enfant, sa postérité appartiendra aux branches féminines : de Thier Nagelmackers, Renoz et Retté. La descendance de Jules s’éteignit rapidement.

Charles-Louis Borgnet et son fils Paul, fondateur de Phenix Works, en mémoire de qui cet ouvrage a été réalisé, furent de brillants industriels. De Charles-Louis sont issues les branches Euchêne, établie en France, Neys, Spirlet, Lamarche, Moussac et Palmers.

Les descendants de Charles-Lambert, le cadet des trois frères, fixés en Angleterre, n’eurent pas de chance. Ils furent ruinés par la régression économique qui survint dans l’industrie du zinc au Pays de Galles. Les derniers descendants du nom sont introuvables actuellement, en Australie ou en Nouvelle Zélande, où ils s’étaient établis.

Le déploiement de cette « gens », à partir d’un couple vivant à Fumay à la fin du XVIIIe siècle, est symptomatique de l’évolution de la bourgeoisie européenne au XIXe siècle. Elle en est un véritable microcosme. Les alliances furent très diverses, certains personnages méritaient de sortir de l’oubli.

Liste non exhaustive des familles citées dans le Recueil

Aberastantain de Oro, de l’Arbre de Malander, Augier de Moussac, Baar, Barrois, Bataille de Longprey, de Bellefroid, Bertrand, Biebuyck, Bolle, Bourdon, Bouvy Coupery de Saint Georges, Brabant, Brixhe, Cardon de Lichtbuer, Carton de Wiart, Caruel, Cuissart, van Cutsem, de Damas d’Anlezy, Demanet, Dumont de Chassart, Dupont, Duquesne Watelet de la Vinelle, Euchêne, van Eyll, Fabri, Feuillat, Florkin, Gernaert Willmar, Gendebien, Gilmont, Goethals, Hagemans, van den Hove d’Ertsenryck, Lamarche, van Lamsweerde, Leroy, Liénart van Lidth de Jeude, de Meester de Betzenbroeck, Nagelmackers, de Neuville, Neys, Nypels, Palmers, Orban, Philipart de Foy, de Pierpont, Pirlot de Corbion, de Ponthière, de Potter, Renoz, Retté, Rousseaux, Rouyer, Salmin, Sibille, de Spirlet, Spitzer, d’Udekem d’Acoz, Watelet de la Vinelle, Wodon.

Un volume de 336 pages, 65 photos dont 5 en quadrichromie, armoiries, tableaux généalogiques, index des noms de famille, format 19 x 24,5 cm, broché.

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