Association Royale

Office Généalogique
et Héraldique
de Belgique

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et Héraldique
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de Voghel, famille brabançonne

Auteur(s) : B. Walckiers, M. et R. de Voghel
Recueil(s) : XLIII
Année : 1993
Tome(s) : 1
Prix : 40 €
Disponible : Oui
OGHB :: Le recueil XLIII :: de Voghel, famille brabançonne

Le nom apparaît dès la fin du XIIe siècle. Sa signification apparente, très claire, est, en fait, moins évidente. S’agit-il d’un surnom dû à un caractère physionomique ? Un lieu dit « Voghela », actuellement Vogelland, a existé dans la région de Hulst, en Zélande. C’est actuellement encore un lieu de repos pour les oiseaux migrateurs, et une réserve protégée.

Plusieurs souches de Voghel ont porté des armoiries sous l’ancien régime. La souche que nous allons traiter ici commence par un Jean, qui scella en 1440 un acte dont on ne possède qu’une copie, le chartrier de l’Abbesse de Nivelles ayant disparu. En 1788 apparaît un autre témoignage héraldique qui attribue à Guillaume de Voghel (1749 – 1800) un blason de sinople à trois fleurs de lys au pied patté d’or. Ces armes ont été reconnues à ses descendants par la Commission d’héraldique vivante de l’Office Généalogique et Héraldique de Belgique. Le document qui les mentionne fut retrouvé vers 1980. Les lettres patentes du baron de Voghel, anobli en 1975, attribuent à sa branche un blason de gueules au pal d’argent chargé de neuf fusées accolées et appointées d’azur, accosté de six besants d’or. Heaume : d’argent couronné. Lambrequins : de gueules et d’argent. Cimier : un besant de l’écu. Devise : A radice ad apicem, d’argent sur un listel de gueules. Pour le titulaire, deux cygnes au naturel supportent l’écu. La devise se traduit : « de la racine au faîte ».

Les de Voghel apparaissent à Bruxelles dès 1321 et à Lennick au XIVe siècle. Les importantes constructions réalisées à Bruxelles à cette époque, remparts de la deuxième enceinte, Ste-Gudule, etc. provoquent une importante demande de maté­riaux. Des carrières s’ouvrent, notamment à Lennick. La main‑d’oeuvre compétente, formée sur place, accompagne la pierre vers sa destination finale, la ville. Les de Voghel ruraux n’ont pas échappé au courant. Une dynastie d’entrepreneurs et d’archi­tectes s’installera à Bruxelles. De nombreux de Voghel apparaissent dans les inscrip­tions au métier des « steenbeckelieren » bruxellois au XVe siècle. Un Willem de Voghel était trésorier des ouvrages d’art de la ville de Bruxelles, et fut le constructeur en 1444 de l’aile droite de l’Hôtel de ville de Bruxelles et de la Magna Aula du Palais ducal de Coudenberg.

Le présent texte n’est pas une généalogie exhaustive des de Voghel entre Senne et Dendre. Pour la partie moderne spécialement, l’état civil n’est certainement pas complet. Nous connaissons deux branches principales dans la région, celle que nous traitons ici, originaire de Lennick, et celle de Tourneppe. La branche de Lennick se ramifie pour donner les rameaux d’Assche, Leeuw-St-Pierre et Vlezenbeek. L’objet du livre ici présenté fut de déterminer l’ascendance et la descendance de Jean­ Dominique de Voghel, venu à Bruxelles vers 1824. Les renseignements recueillis ont permis d’exposer la plupart des branches collatérales. Cet exposé n’est assurément pas limitatif. C’eût été impossible et le lecteur voudra bien nous en excuser.

Liste non exhaustive des familles citées dans le Recueil

Agneessens, Bastaerts, Basteleus, Beauduin, Blommaert, Boelpaep, Boland, Borremans, Branckaert, Brasseur, Breckpot, Breynaert, Brigode, Bruier, Brumain, Buelens, Burkens, Cardyn, Carlier, Clément, Costa, Coune, Courtin, Craynem, Crockaert, Damman, Dautcour, De Baerdemaeker, de Bailliu, de Beys, de Boeck, Decat, de Coster, de Decker de Brandeken, de Dobbeleere, De Doncker, De Gens, De Greef, De Joncker, Dekkers, de Knop, Delaet, De Lange, Delaunay, de Man, De Mesmaeker, de Mol, de Notere, de Pever, de Sagere, de Schrevel, De Schryver, Desgain, De Smedt, de Smedt, de Tobel, de Winde, d’Harveng, Dubois, Dumonceau, Eylenbosch, Faes, Fieremans, Franckson, François, Garot, Geerinckx, Geets, Geurts, Gheude, Gilbert, Gooman, Goosens, Goossens, Gosse, Herlant, Hertens, Heylen, Hoeben, Huart, Huyghe, Jamotte, Keyaerts, Langendriesch, Larcher, Leclaire, Lemaire, Lenaerts, Leyder, Liefrincx, Limbourg, Lindemans, Locus, Lonhienne, Lories, Lossie, Luyckfasseel, Maeck, Maes, Malaise, Masarweh, Meert, Meirsman, Mercier, Mertens, Michiels, Monneret, Morelle, Mortier, Moyson, Myns, Nerinckx, Nicaise, Noirier, Palstermans, Petre, Phillips, Pilette, Plas, Pletinckx, Poels, Purnode, Quassaert, Rollier, Roobaert, Rossel, Schaukens, Scholiers, Scholx, Schoonjans, Sergeant, Sinechal, Sleewagen, Smetcoren, Sorgheloos, Stevens, Strens, Stylemans, Suetmans, Suys, Taelemans, Terasce, Tondeur, van Bellinghen, van Brempt, Van Cauwenberghe, van Cutsem, Van Dam, van den Berghe, van den Borre, van den Bossche, van den Brande, van den Damme, van der Elst, van der Hasselt, Vander Linden, Vandermeerschen, van der Perre, van der Poorten, van der Slachmolen, Vander Straeten, Van Der Taelen, Van Dooren, van Droogenbroeck, Van Eeckhoudt, van Heule, van Hollebeke, van Houdenhove, van Huyneghem, van Kerchove, van Langenhove, van Leeuw, Van Malder, Van Miegroet, Van Mulders, Van Nechel, Van Ouytsel, Van Overstraeten, van Roy, van Wassenhoven, Van Weyenbergh, van Winghen, van Zeebroeck, Verdoodt, Verhasselt, Verheirstraeten, Verhelst, Verhulst, Verloes, Vervondel, Vierendeel,
Vierendeels, Walckiers, Walravens, Wauters, Wayenbergh.

Un volume de 240 pages, format 19 x 24 cm, broché, avec 30 clichés en noir et blanc ou couleurs, répertoriant plus de 850 de Voghel de la souche de Lennick, texte explicité par 17 tableaux généalogiques, agrémenté d’une douzaine de notices inédites sur les familles alliées et d’un index, format 19 x 24,5 cm, broché.

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